Catégorie : actus

  • Environnement favorable au développement du e-sport au Bénin : panel au Salon du Sport Béninois

    Environnement favorable au développement du e-sport au Bénin : panel au Salon du Sport Béninois

    Le développement du e-sport au Bénin est une question qui nous a toujours tenu à cœur. A l’occasion de la première édition du Salon du Sport Béninois qui s’est tenu les 03 et 04 avril 2025 à Cotonou, des représentants des différents acteurs du sport béninois se sont retrouvés pour échanger autour des thématiques déterminantes pour le paysage et l’avenir du Sport au Bénin.

    De la couverture médiatique à l’économie du sport, de la promotion de l’excellence sportive au journalisme sportif, les participants ont pu assister à des débats enrichissants qui participent à la promotion du sport béninois et à une meilleure cohésion de ses acteurs. Il en va de même du panel intitulé : “Créer un environnement favorable au développement du e-sport au Bénin” auquel nous avons eu l’honneur de participer.

    Créer un environnement favorable au développement du e-sport au Bénin - Salon du Sport Béninois

    Créer un environnement favorable au développement du e-sport au Bénin, une mission en 3 étapes

    La question de la création d’un environnement favorable au développement du e-sport au Bénin est une question qui nous taraude depuis plus de 10 ans. C’est, avant toute chose, la question fondamentale qui a donné naissance à l’association AfriGamers, à toutes les autres associations e-sportives sur le territoire national, et finalement à la Fédération Béninoise des Sports Électroniques. 

    C’est d’ailleurs en qualité de membres de la FBSE que nous avons été invités à prendre part à ce panel pour échanger avec les participants du Salon du Sports Béninois, répondre à leurs questions et recueillir leurs retours sur le e-sport en tant que discipline sportive et levier de développement pour la jeunesse béninoise.

    Pour ce panel, les intervenants invités étaient : 

    • Médard DJÉKÉTÉ, Président de la Fédération Béninoise des Sports Électroniques ;
    • Nahomie DURAND, Championne Ouest-Afrique TEKKEN et Responsable à la Mobilisation du Sport Féminin au sein de la FBSE ;
    • Morel HOUNKPEVI, Chargé de la Communication chez Moov Africa Bénin ;
    • Emmanuel SANYA, Responsable à l’Organisation des Projets, Formations et Conférences au sein de la FBSE
    • Joy HESSOU, Présidente de OtakuCTN et modératrice du panel.

    Les discussions se sont articulées en trois parties qui font écho aux trois étapes nécessaires à la construction d’un écosystème e-sport béninois viable.

    Diagnostic et défis actuels – Dresser l’état des lieux du e-sport au Bénin 

    Lors de cette première phase, la modératrice du débat a posé des questions relatives à l’e-sport en tant que discipline, aux freins de ce sport au Bénin, aux efforts réalisés pour mettre l’activité en lumière et aux initiatives en matière d’inclusion. La question du sponsoring de l’activité a également été posée au représentant de Moov Africa Bénin, compte tenu du rôle de pionnier que l’opérateur GSM tient en matière de développement du e-sport au Bénin.

    Initiatives et solutions pour un e-sport structuré au Bénin – Fédérer et autonomiser 

    La deuxième partie du débat a mis l’accent sur les actions concrètes qui visent à développer la filière au Bénin et la représentation à l’international. Par exemple, la question des apports nouveaux de la Fédération Béninoise des Sports Électroniques et la professionnalisation des joueurs béninois ont été évoquées. Il était également question de souligner la manière dont Moov a su inviter les acteurs du e-sport au Bénin afin de développer son événement phare “Moov Gaming League” qui est à sa deuxième édition.

    Perspectives d’avenir pour le développement du e-sport au Bénin 

    Les perspectives ont enfin été abordées, en allant des événements auxquels la FBSE souhaite participer dans un futur proche, mais aussi les chantiers futurs pour la structuration des métiers autour du e-sport (joueurs, coachs, arbitres, etc.), ainsi que les chantiers des partenaires tels que Moov Africa Bénin. L’idée de la création de Gaming Hub en partenariat avec les associations locales du Nord au Sud du Bénin a ainsi été émise.

    Naturellement, il a été souligné que ces différents chantiers visant le développement du e-sport au Bénin nécessitent une implication majeure de tous les acteurs, à tous les niveaux.

    Une vision commune de l’environnement favorable au développement du e-sport au Bénin 

    Les participants ont ensuite posé leurs questions aux panélistes. Les questions posées par le représentant du Comité National Olympique et Sportif du Bénin ont par exemple, permis de mettre en lumière le travail que la jeune Fédération des Sports Électroniques du Bénin abattent déjà en termes d’élaboration d’un Plan Stratégique de Développement. Mais aussi les lacunes que connaissent les associations en matière d’équipement et de sponsoring.

    D’autres questions ont porté sur la perception négative globale dont souffre le gaming et l’e-sport en particulier au Bénin, ainsi que les moyens de franchir cet obstacle. A ce sujets, les échanges ont porté sur la nécessité d’associer le gaming à l’éducation, et de mettre en place les moyens de structurer la pratique ludique et compétitive du jeu-vidéo au Bénin.

    Conclusion

    De ce panel, il est ressorti que les acteurs du e-sport au Bénin ont une vision harmonieuse de ce que l’avenir de la discipline devrait comporter. De la création de Gaming Hubs sur tout l’étendue du territoire au déploiement de serveurs dédiés, de l’autonomisation des associations locales à la structuration des ligues et des championnats, tout semble indiquer qu’il y a une véritable communion de vision du e-sport au Bénin.

  • E-sport et vie scolaire au Bénin, des avenues à explorer

    E-sport et vie scolaire au Bénin, des avenues à explorer

    L’e-sport au Bénin a vocation a devenir un pilier de l’activité extrascolaire pour les élèves du collège et du lycée. C’est une idée que l’association AfriGamers défend depuis ses tous débuts et qui continuer de guider nos actions. En Février, nous avons eu l’opportunité d’expérimenter ce rapprochement entre cadre scolaire et vidéoludique au travers d’une activité conduite à l’Institut Français de Cotonou.

    e-sport et vie scolaire_afrigamers

    Construire le pont entre e-sport et vie scolaire au Bénin

    Au Bénin, comme ailleurs en Afrique et dans le monde, de nombreux programmes ont été mis en place pour encadrer les plus jeunes. Ces programmes s’articulent autour d’activités extra-scolaires censées développer chez les participants, des facultés utiles pour le cursus académiques, pour le futur professionnel et pour la vie en société. Il n’est pas rare que ces programmes s’articulent parfois autour du jeu, compte tenu de sa valeur cruciale pour le développement harmonieux de l’enfance.

    Depuis ses tous débuts, AfriGamers défend la portée pédagogique des jeux-vidéo. Non seulement nous estimons que les contenus vidéoludiques peuvent être des leviers d’apprentissage efficaces ; mais surtout, nous faisons la promotion de leur valeur en tant que loisir édifiant, à condition de s’y adonner dans les bonnes conditions.

    L’ambition d’AfriGamers est que les jeux-vidéo en tant que pratique pédagogique parallèle ou sous leur forme compétitive, puissent être intégrés dans les programmes extra-scolaires au Bénin. Si le terme « e-sport et vie scolaire » est aussi englobant, c’est parce que ceci pourrait prendre la forme de clubs e-sport scolaires, de médiathèques vidéoludiques et plus encore. C’est dans cette optique que nous avons expérimenté ce qui pourrait être un format adapté au cours du mois de Février 2025, à l’Institut Français de Cotonou.

    Des activités ludiques et pédagogiques pour des expériences enrichissantes

    Les éducateurs sont les premiers à souligner l’importance du jeu dans le contexte de l’apprentissage. “Jouer c’est apprendre” et il a été maintes fois démontré que le jeu sous-tend les facultés d’apprentissage des plus jeunes. C’est cette dynamique que nous avons eu l’opportunité de découvrir lors des ateliers pédagogiques organisés dès 2014-2015. Et c’est encore une fois sur cette base que nous avons élaboré ce rapprochement entre e-sport et vie scolaire à l’Institut Français de Cotonou les 25, 26 et 28 Février 2025.

    Ainsi, l’activité s’est articulée autour de trois piliers principaux :

    • Le jeu libre : comme son nom l’indique, cette activité consiste à miser à 100% sur le divertissement. Les élèves sont libres de joueurs aux jeux de leur choix à condition de jouer ensemble. Il peut s’agir de jeux d’aventure, de jeux de combat, de jeux de simulation sportive, etc.
    • Les jeux à forte valeur pédagogique : ici, il est question de proposer des jeux qui font appel au sens de l’observation, à la déduction, à la logique, à la reconnaissance des formes et des séquences, etc. Pour la plupart, il s’agit de jeux de puzzle interactifs au cours desquels nous encourageons les élèves à échanger entre eux pour émettre des hypothèses, les confronter, les défendre et les tester jusqu’à arriver à la résolution.
    • Les tournois e-sport : ce dernier pilier consiste à faire découvrir la pratique compétitive des jeux-vidéo. On choisit typiquement des jeux populaires et des jeux retenus comme disciplines e-sport dans les instances internationales. L’objectif est de faire découvrir les formats compétitifs et la structuration des tournois de manière accessible.
    e-sport et vie scolaire_afrigamers

    Pendant l’activité organisée à l’IF de Cotonou, nous avons également fait le choix de procéder à un atelier spécial autour de la découverte (ou redécouverte) des jeux rétro. Essentiellement, nous avons fait le tour de jeux populaires dans les années 90 et 2000, pour que les élèves puissent les découvrir.

    Ce fût l’occasion pour les plus jeunes de réaliser de certaines mécaniques universelles des jeux-vidéo et de leur langage interactif, étaient déjà adoptées depuis fort longtemps. Et dans certains cas, découvrir comment certains jeux d’antan ont façonné les jeux d’aujourd’hui.

    Conclusion

    Cette expérimentation a été édifiante pour les participants et pour l’équipe AfriGamers. Elle nous a permis de peaufiner encore plus les formats propices pour une intégration du jeu-vidéo dans un contexte scolaire. Non seulement comme divertissement et loisir, mais surtout comme outil d’apprentissage, levier d’éveil et cataliseur d’un épanouissement sain des élèves. Rapprocher e-sport et vie scolaire au Bénin est un projet qui nous tient à cœur, et pour lequel nous espérons pouvoir compter sur l’appui et les perspecitves variées de tous ceux qui s’y intéressent, de près ou de loin.

  • Les Industries Culturelles et Créatives du Bénin : une nouvelle priorité ?

    Les Industries Culturelles et Créatives du Bénin : une nouvelle priorité ?

    Au cours des derniers mois, les Industries Culturelles et Créatives profitent d’un regain d’intérêt considérable sous tous les horizons. Pour rappel, en Octobre 2023, le Forum Création Africa se tenait en France pour créer un pont entre les ICC du continent et leurs homologues en France. Depuis, de nombreuses initiatives allant dans ce sens ont été accompagnées par les Ambassades de France et les Instituts Français en Afrique. Lors d’une rencontre organisée le vendredi 10 mai, certains acteurs des Industries Culturelles et Créatives du Bénin ont pu échanger avec l’Ambassadeur de la France au Bénin et le Directeur de l’Institut Français pour faire un bilan et sonder les perspectives pour l’avenir.

    Comprendre le potentiel des Industries Culturelles et Créatives du Bénin

    Trop souvent, les projets culturels sont laissés en arrière-plan lorsque les questions de développement se posent. Après tout, on n’y voit pas toujours la pertinence dans un contexte où les produits culturels sont encore considérés comme des produits de luxe. Pourtant, développer les industries culturelles et créatives du Bénin peut être un moyen d’accompagner le développement. Non seulement ceci profite à la croissance du secteur touristique, mais aussi, les ICC du Bénin peuvent devenir des leviers d’un « soft power » dont on sous-estime la portée.

    Au Bénin, il y a de nombreux acteurs dans le domaine des arts visuels, de la littérature et de la musique qui abattent un travail titanesque avec peu (ou pas) d’accompagnement. Et de nouvelles branches des Industries Culturelles et Créatives portées par les nouveaux usages du numérique et les jeux-vidéo viennent s’ajouter à l’arsenal des moyens qu’on n’exploite pas encore suffisamment.

    Cependant, cet état des lieux n’est pas aussi sinistre qu’il n’y paraît. Après tout, le gouvernement du Bénin a maintes fois réitéré son engagement pour le rayonnement culturel de notre pays. Un fait qui transparaît d’ailleurs dans les projets de réarmement culturel qui ont été initiés depuis des années.

    Un partenariat France-Bénin pour stimuler les Industries Culturelles et Créatives du Bénin

    Le vendredi 10 mai 2024, une rencontre s’est tenue entre l’Ambassadeur de France près le Bénin, le Directeur de l’Institut Français du Bénin, d’une part ; et des acteurs privés des Industries Culturelles et Créatives du Bénin. Au nombre des participants, on peut citer :

    Autant d’acteurs de la musique, des arts de la scène, du cinéma, de la danse, des lettres et de l’e-sport, pour ne citer que quelques branches des ICC. Il était surtout question de comprendre, de part et d’autre, les réalités, les attentes et les difficultés que des acteurs privés peuvent rencontrer.

    En choisissant de rencontrer et d’accompagner des « petits » acteurs de ces domaines respectifs, l’Ambassade de France fait un choix intéressant. En effet, faire venir les porteurs de projets en développement permet de mieux comprendre les nœuds qui pourraient étouffer les Industries Culturelles et Créatives du Bénin. D’ailleurs, les échanges ont largement porté sur les difficultés que ces derniers rencontrent pour convaincre de la pertinence de leurs initiatives auprès des interlocuteurs locaux.

    Des perspectives pour le futur des ICC du Bénin

    Plus qu’une simple séance d’échanges, cette rencontre a été l’occasion pour l’Ambassadeur de France près le Bénin et de rassurer quant aux perspectives futures. En effet, il a réitéré l’importance qui est donnée à ces industries et le potentiel remarquable dont elles regorgent pour le développement. À cet effet, les porteurs de projets culturels peuvent être rassurés quant à l’environnement de plus en plus propice à leurs initiatives.

    Mais par-dessus tout, il est question que les créations culturelles sous toutes leurs formes, soient motivées, portées et développées par des béninois, pour des béninois et au profit du Bénin. C’est dans une telle perspective que le futur du partenariat France-Bénin autour des ICC s’inscrit.

    Pour AfriGamers, comme pour les autres représentants des Industries Culturelles et Créatives du Bénin, la culture sous toutes ses formes, est un levier précieux pour le développement d’un pays. Et nous sommes également les premiers à souligner l’importance d’un accompagnement de partenaires institutionnels qui peuvent créer des ponts, ouvrir des portes et appuyer les arguments des acteurs culturels qui souhaitent créer un écosystème e-sport au Bénin, redynamiser le théâtre, valoriser les danses, faire sortir le cinéma béninois de l’ombre et bien plus encore.

  • GamrX – Le nouveau grand rendez-vous eSports en Afrique

    GamrX – Le nouveau grand rendez-vous eSports en Afrique

    Du 1er au 2 Avril dernier, le tournoi eSport GamrX s’est déroulé à Lagos. Ce tournoi organisé par Gamr, a tout pour être l’un des nouveau événements incontournables de l’eSport africain. Après deux jours de compétition, près d’une demi-douzaine de jeux et la participation de nombreux pays du continent, on peut affirmer que le GamrX a su se hisser au rang des grands rendez-vous de l’eSport en Afrique. Un tournoi de jeux-vidéo qui, nous l’espérons, deviendra l’un des grands piliers de la scène eSports continentale.

    Une première édition couronnée de succès

    Les grands rendez-vous de l’eSport africain sont peu nombreux. Et, dans un contexte où la pandémie de COVID-19 a rendu l’organisation des événements de grande envergure complexe, l’organisation d’un événement eSport régional semblait peu probable. Dans les semaines en amont du GamrX, les informations qui circulaient ne laissaient pas trop entrevoir la taille de l’événement, ni les moyens investis dans sa réalisation.

    L’autre indice, le lieu choisi pour le déroulement de la compétition. En effet, le tournoi s’est tenu à Lagos, à Victoria Island plus précisément. C’est le somptueux Centre de Convention des hôtels EKO qui a été choisi pour abriter l’événement. Le ton était donc lancé et on ne pouvait plus douter de l’intention de faire du GamrX, un événement comme on n’en a jamais vu dans la sous-région.

    6 disciplines eSports retenues et autant de pays participants

    Le premier véritable indice de l’envergure du GamrX et des ambitions portées par ses organisateurs a été dévoilée par le nombre de pays invités. En tout, des joueurs de 9 pays différents étaient attendus : Nigeria le pays hôte, Sénégal, Tanzanie, Kenya, Côte d’Ivoire, Ghana, Algérie, Cameroun, et Afrique du Sud.

    De cette liste, les joueurs de l’Algérie, du Cameroun et de l’Afrique du Sud n’ont pas tous pu faire le déplacement. Mais, il y a tout de même eu d’autres joueurs de nations voisines (comme le Bénin). En tout, l’événement a réuni des centaines de joueurs autour d’une cause commune : déterminer les meilleurs joueurs dans leurs disciplines respectives.

    Les jeux retenus pour cette première édition du GamrX étaient :

    • Street Fighter V
    • Mortal Kombat 11
    • FIFA 22
    • Call of Duty Mobile
    • PUBG Mobile

    La formule bien trouvée pour un rendez-vous eSports en Afrique

    Organiser un rendez-vous de l’eSport en Afrique implique de permettre à l’événement de toucher des joueurs et des spectateurs au-delà des frontières nationales. C’est un équilibre très délicat qui doit être trouvé pour encourager la participation des joueurs nationaux et promouvoir la scène locale, tout en invitant des talents du reste du continent. Notamment, dans un contexte où toutes les nations ne sont pas au même niveau de compétences et d’habileté lorsqu’il s’agit de l’eSport.

    Mais, le GamrX a trouvé la bonne formule. Comme le FEJA et l’Orange Esport Experience, cette nouvelle compétition a choisi de se dérouler en deux phases. D’abord les qualifications réservées au pays hôte, le Nigeria. Ces qualifications se sont déroulées pendant les semaines avant le tournoi et, pour certains jeux, le 1er jour de la compétition, le 1er Avril 2022. Ensuite, les phases finales de compétitions auxquelles les joueurs invités ou qualifiés dans d’autres pays pourront participer.

    L’objectif étant de donner aux joueurs nationaux des opportunités abondantes de jouer et de se qualifier, tout en garantissant un niveau de compétition élevé lors des phases finales qui ont eu lieu le 2 Avril 2022.

    Les champions de GamrX 2022 à Lagos

    Le dernier jour de compétition du GamrX s’est ouvert avec le tournoi Street Fighter V. La formule attendue a toutefois été changée pour adopter un format à la RedBull Kumite. Après quoi, les compétitions de PUBG Mobile, de Mortal Kombat et de FIFA 22 ont eu lieu avant de conclure avec COD Mobile et la Grande FInale de Street Fighter V.

    Après 2 jours de compétition acharnée, des centaines de matchs joués sur cinq jeux différents et de l’adrénaline a n’en plus finir, le GamrX 2022 s’est achevé par la remise des trophées aux vainqueurs.

    Pour découvrir la liste des vainqueurs, n’hésitez pas à consulter les pages de Gamr sur les réseaux sociaux : Twitter et Facebook.

  • Olympic Esports Series 2023 : La compétition e-sport aux Jeux Olympiques

    Olympic Esports Series 2023 : La compétition e-sport aux Jeux Olympiques

    Depuis quelques années déjà, le bruit courait que les jeux-vidéo se feraient une place aux Jeux Olympiques. En effet, l’année dernière déjà, une compétition e-sport en marge des JO avait été organisée sur des jeux comme Rocket League, Street Fighter V ou même StarCraft II. Cette année, le Comité Olympique semble rééditer l’expérience sous un nouveau format : Olympic Esports Series 2023. Cette fois-ci, ce ne sont plus des jeux d’éditeurs spécifiques qui sont mis en avant, mais plutôt une sélection de jeux plus calqués sur certains des sports déjà représentés aux Jeux Olympiques.

    Rendez-vous Singapour : le format de l’Olympic Esports Series 2023

    En 2023, nous sommes bien loin du format de la compétition e-sport olympique de 2022. Ce ne sont plus des jeux bien connus ou populaires qui sont mis en avant. Cette fois-ci, la compétition se déroule sur une série de jeux mobiles et console spécifiquement sélectionnés pour l’occasion avec l’aide d’éditeurs de jeux à travers le monde…

    La stratégie vise clairement à toucher le plus grand nombre, plutôt qu’à se greffer aux scènes e-sportives déjà existantes. Ainsi, les joueurs du monde entier pourront, à priori, participer aux phases qualificatives en ligne en se munissant simplement de leur mobile Android ou iPhone.

    Lancée le 1er Mars 2023, cette compétition Olympic Esports Series portera sur les jeux suivants :

    • Archerie (Tic Tac Bow)
    • Baseball (WBSC Ebaseball : POWER PROS)
    • Echecs (Chess.com)
    • Vélo (Zwift)
    • Danse (Just Dance)
    • Sport Automobiles (Gran Turismo)
    • Voile (Virtual Regatta)
    • Tennis (Tennis: Clash)
    • Taekwondo (Virtual Taekwondo)

    Pour chaque jeu, les participants pourront télécharger les applications correspondantes et se familiariser avec les règles. Certains de ces 9 jeux de sport virtuels auront des phases qualificatives ouvertes du 1er Mars au 15 Mai 2023. Il s’agit de : l’archerie, les échecs, le baseball, le tennis, la voile et les sports automobiles.

    Les joueurs qui se seront montrés plus habiles que le reste, seront invités à participer aux finales en présentiel à Singapour du 22 au 25 Juin 2023. Phases finales organisées en partenariat avec le Ministère de la Culture, de la Communauté, de la Jeunesse et des Sports de Singapour et le Comité Olympique National de Singapour.

    Comment pouvez-vous participer à l’Olympic Esports Series 2023 ?

    Pas besoin d’être un adepte de jeux-vidéo ou d’avoir des scores imbattables avant de rentrer dans la course. Tout ce que vous avez à faire, c’est vous procurer ces jeux (pour la plupart gratuits) et de prendre part aux compétitions ouvertes.

    Notons que tous les jeux retenus pour Olympic Esports Series ne proposent pas de phases ouvertes. De plus, certains jeux comme Grand Turismo ne sont disponibles que sur PS4 ou PS5, ce qui limitera certainement le nombre de potentiels participants.

    Pour tous les autres jeux cependant, vous pouvez télécharger et installer les applications de sport virtuel et participer aux phases qualificatives où que vous soyez. Ainsi, que vous soyez un joueur d’échecs au Bénin, un joueur de Tic Tac Bow en Côte d’Ivoire, un adepte de Gran Turismo au Cameroun ou un vétéran de Just Dance au Togo, vous avez toutes vos chances de vous classer parmi les joueurs retenus pour les phases finales de la compétition à Singapour en Juin 2023.

    Pour participer, créez simplement votre compte et choisissez vos jeux :

    Un accueil mitigé dans la communauté e-sport ?

    La présence des jeux-vidéo aux Jeux Olympique est un véritable symbole pour toute l’industrie e-sport. C’est une consécration que les éditeurs, organisateurs de tournois et communautés du monde entier attendent depuis longtemps. Et, au cours des dernières années, de grands pas semblaient avoir été faits dans cette direction avec les événement e-sport organisés en marge de la grande célébration du sport.

    Cependant, avec ce nouveau format où des jeux mobiles prennent l’ascendant pour la plupart, les avis sont très départagés. D’une part, il y a ceux qui félicitent la stratégie d’inclusion à grande échelle que semble adopter le CIO. D’autre part, il y a ceux qui estiment que ce nouveau format Olympic Esports Series semble moins structuré et professionnel que les initiatives antérieures. Il n’est pas surprenant que les athlètes e-sports aient le sentiment que le CIO va dans la mauvaise direction.

    Une chose est certaine, l’intégration de l’e-sport dans les Jeux Olympiques est encore à l’étape de brouillon. De nombreux formats et stratégies seront sûrement encore testés pendant longtemps. Et, dans un tel contexte, il faut bien admettre que toute assimilation est bonne à prendre, tant que des progrès continuent d’être marqués.